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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 10:58

La septième édition du festival du film DocumenTerre de Montignac qui débute vendredi 20 novembre au soir (jusqu'à dimanche 22 novembre), aura pour parrain Jean Clottes. Le thème de cette année sera "Le monde souterrain".

Parmi les films présentés, une avant-première de celui de Marc Azéma et Pascal Cuissot, "Quand homo sapiens faisait son cinéma", un voyage à travers les peintures préhistoriques des plus célèbres grottes. On parlera aussi beaucoup de Lascaux avec un film sur la réalisation du premier fac-similé par Monique Peytral et son équipe, "A l'école des peintres de Lascaux", qui date de 1974. Il y aura aussi un film de 2012, "Lascaux et ses fac-similés", qui retrace l'histoire de ces techniques.

Les projections auront lieu au cinéma Vox de Montignac. Le festival est organisé par l'association CinéIoile Image de cultures.

En parallèle, une exposition d'artistes inspirés par le thème est visible toute la semaine au Prieuré de Montignac, avec notamment de nombreux plasticiens de l'Atelier des fac-similés qui présentent leurs créations personnelles. L'exposition, visible de 10 à 19 heures (entrée libre), partira en décembre au Pôle international de la préhistoire aux Eyzies.

Source : sudouest.fr

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 06:20

La grotte Margot, sur la commune de Thorigné-en-Charnie.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 09:35

A l'occasion de la réouverture du Musée de l'Homme, les chercheurs Evelyne Heyer, Dominique Grimaud-Hervé et Serge Bahuchet étaient les invités de l'émission de RFI, "Autour de la question".

Un podcast à écouter en cliquant ci-dessous.

- Evelyne Heyer, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle. Spécialisée en anthropologie génétique, elle s'intéresse plus particulièrement aux apports de cette discipline dans la définition de l'espèce humaine et dans l'approche de la diversité humaine...

- Dominique Grimaud-Hervé, professeur au Département de Préhistoire du Muséum national d'Histoire naturelle

- Serge Bahuchet, professeur du Muséum national d'Histoire naturelle. Spécialiste de l'ethnoécologie, il étudie les relations des sociétés humaines avec l'environnement naturel. Ses principaux terrains de recherche sont l'Afrique centrale, le Mexique et la Guyane.

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 06:29

Épisode 2 : Été 2007, Caours dans la somme, sous un champs à 2m50 de profondeur des archéologues découvrent des milliers d'ossements d'animaux enfouis au même endroit...

Épisode 3 : Les silex de Boulazac. En novembre 2011, des archéologues découvrent en Dordogne des milliers de silex taillés...

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 15:12

Docland Yard, GEDEON Programmes, l’Inrap et Universcience ont coproduit « Les Experts du Passé », une websérie sur l’archéologie de 30 épisodes de 7 minutes. Lauréat des bourses de coproduction Estim – numérique soutenues par le Programme des Investissements d’Avenir, ce projet a également été réalisé avec la participation de TV5MONDE.

Premier épisode : Changis-sur-Marne, en novembre 2012 des archéologues découvrent les restes d'un mammouth...

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 14:00

Le musée de l'homme de Néandertal de La Chapelle-aux-Saints propose, pendant les vacances scolaires, des animations pour tous. Animations en famille le 21 octobre à 10 heures ou 14 h 30, les 27, 28 et 30 octobre à 14 h 30 : «Deviens un homme préhistorique» : visite guidée du musée adaptée aux enfants, ateliers pour faire du feu, dessiner comme dans les grottes, chasser à la sagaie comme Néandertal (photo) ou au propulseur comme Cro-Magnon. Préhisto-goûter/atelier philo : samedi 24 octobre à 14 h 30. Dis-moi, c'est quoi une œuvre d'art ? Pourquoi tu trouves ça beau et pas moi ? Une réflexion proposée aux enfants dans le cadre d'un atelier philo.

Tarif : 5,50 €; réservation obligatoire au 05 55 91 18 00.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 12:35
DU NEUF SUR LA CAUSE DE LA DISPARITION DES MAMMOUTHS ?

Les mammouths laineux ont disparu de la Sibérie et de l'Amérique du Nord il y a environ 10.000 ans, avec d'autres mammifères géants qui se sont éteints à la fin de la dernière période glaciaire. D'après une nouvelle étude menée par des chercheurs de l'Université du Michigan, la disparition des mammouths aurait été causé par les chasseurs de la préhistoire.

"La composition chimique des défenses de mammouth permet d'établir sa ration journalière", expliquent les scientifiques. Ainsi, 15 défenses de jeunes mammouths, dont l'âge des fossiles variait entre 10.000 et 40.000 ans, ont été examinées. Les chercheurs ont notamment analysé le rapport entre l'isotope de l'azote 14 et celui de l'azote 15 contenus dans les tissus des défenses.

D'après les chercheurs, le nombre d'isotopes de l'azote 15 a considérablement diminué par rapport à celui d'isotopes de l'azote 14 au fil des âges, ce qui permet de conclure que la ration journalière des animaux est devenue plus riche en aliments solides sur fond de réduction de l'allaitement maternel. Selon les scientifiques, au cours des derniers 30.000 années, la période d'allaitement des mammouths a diminué de près de moitié. Ainsi, ils atteignaient la puberté plus tôt que leurs ancêtres.

Pour Michael Cherney, co-auteur de l'étude, c'est un indice déterminant de la pression exercée sur l'espèce par la chasse : en effet, chez les éléphants modernes, c'est celle-ci qui accélère la maturité des animaux, donc un sevrage précoce, alors que le stress lié au climat a au contraire tendance à le retarder. Les chercheurs pensent donc que "la colonisation humaine était le facteur déterminant dans l'extinction de la méga-faune dans le monde", même si "les facteurs climatiques étaient également importants".

Des résultats qui concordent notamment avec ceux d'une autre étude, parue en juin 2014 dans la revue Proceedings B. Ses auteurs avaient comparé les données disponibles sur la répartition géographique des espèces de grands mammifères avec l'expansion de l'espèce humaine... concluant que "la sévérité de l'extinction est fortement liée à la paléobiogéographie (répartition des êtres vivants en fonction des périodes géologiques) des hominidés, avec au plus un lien avec le climat faible et lié à l'Eurasie."

Sources : Nouvelobs.com / Sputniknews.com

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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 06:50

Ca y est ! Les fac-similés du futur centre international d'art pariétal sont quasiment terminés !

90% des parois de la reproduction intégrale de Lascaux sont achevées. Les copies de la célèbre grotte périgourdine sont donc presque prêtes à rejoindre Lascaux 4. Le fruit de plus de 30 mois de travail.

Le transfert commencera d'ailleurs dès janvier prochain. En attentant, l'équipe de l'AFSP, l'atelier de fac-similés du Périgord, basée à Montignac produit les dernières peintures dans ses immenses ateliers de 4000 mètres carrés.

 La nef avec la reproduction de la vache noire © Radio France - Antoine Balandra

La nef avec la reproduction de la vache noire © Radio France - Antoine Balandra

La particularité du centre international d'art pariétal, c'est qu'il proposera une copie intégrale de la grotte de Lascaux. Les peintures de la nef comme cella de la vache noire qui n'avaient été reproduites que pour l'expo internationale Lascaux 3 ou encore Le Thot pourront donc être admirées.

Depuis le début de l’année 2013, une équipe d’une trentaine d’artisans de l’Atelier des Fac-similés du Périgord (AFSP) travaille à reproduire 900 m2 de parois sur ce chantier patrimonial hors normes. « Il y a eu une campagne de relevés laser pour obtenir un modèle 3D de la grotte d’origine et en parallèle, des photos ont été prises et mappées en modèle 3D », explique Francis Ringenbach, directeur artistique, directeur de production et chef de projet au sein de l’AFSP. A partir de ces données, les éléments sont reproduits à l’échelle 1, dans un atelier. Le parcours proposé dans le clone de la grotte d’origine sera identique mais par rapport à Lascaux II, l’éclairage devrait mettre en valeur les détails. « Vous aurez vraiment l’impression d’être dans la grotte de Lascaux », promet Francis Ringenbach.

En plus de ce fac-similé de la grotte, les visiteurs auront accès à des salles d’expositions et à des espaces numériques sur l’art pariétal.

 Le passage reproduit pour la première fois © Radio France - Antoine Balandra

Le passage reproduit pour la première fois © Radio France - Antoine Balandra

Le passage ou l'abside seront quant à eux copiés pour la toute première fois. Ce sont des lieux où il y a peu de peintures car elles ont été effacées par le temps. Mais ils regorgent en revanche de gravures. Vous pourrez donc y admirer des animaux mais aussi le fameux sorcier de Lascaux.

Pour l'instant, les peintres ont encore la salle des taureaux à terminer. Ensuite les 26 éléments du fac similé seront transportés vers Lascaux 4 où ils seront assemblés comme un puzzle.

Le futur centre international d'art pariétal de Montignac

Le futur centre international d'art pariétal de Montignac

Sources : 20minutes.fr / Francebleu.fr

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:19

Moins de six mois après l'ouverture de la Caverne du Pont d'Arc, le gestionnaire a licencié

son dirigeant. Le succès était pourtant au rendez-vous, avec près de 400.000 visiteurs.

Il s'agirait d'un conflit d'humeur. Selon les informations de la radio France Bleu, Kléber Rossillon et le directeur de la Caverne, Antoine Deudon, qui était arrivé en Ardèche il y a un an, ne s'entendent plus sur la manière de piloter le site. Le premier veut avoir un œil sur tout, le second aurait souhaité plus d'indépendance et de marges de manœuvre pour organiser le quotidien. Un bras de fer que Kléber Rossillon a remporté sur l'air chiraquien "je décide, il exécute". Même s'il en a gros sur le cœur, Antoine Deudon ne souhaite pas s'exprimer pour l'heure.

La réplique de la grotte Chauvet victime de son succès ?

Alors que 350.000 visiteurs étaient attendus pour l'année à venir sur le site de Vallée Pont d'Arc, près de 400.000 curieux ont visité la réplique en l'espace de seulement cinq mois. Tous les jours, 2.000 personnes se rendent sur le site.

La gestion de la Caverne semble bien difficile car un autre cadre de la maison, la responsable de la communication, pourrait également quitter ses fonctions. Et tout cela s'ajoute à la mauvaise humeur qu'expriment, pour l'instant en toute discrétion, certains salariés sur leurs conditions de travail. Le syndicat mixte, chargé du suivi de la délégation de service public, ne peut que compter les points mais entend quand même mettre la pression sur Kléber Rossillon d'ici la fin de l'année. D'abord en contrôlant le site, l'entretien et la maintenance, et ensuite en mettant le nez dans les comptes...

La Caverne du Pont d'Arc se trouve en Ardèche, à 5 kilomètres de l'emplacement de la grotte originelle. 430 répliques de dessins, peintures et gravures datées de 36.000 ans, en partie reproduites au charbon de bois, sont exposées dans le vaste espace de reconstitution de 3.000 m².

Qui est Kléber Rossillon ?

Il est un des héritiers de la famille Sclumberger et fils de Véronique Seydoux, une petite-fille de René Seydoux, qui dirigea le groupe Schlumberger (Chargeurs, Gaumont, Pathé). Son père, Philippe, a racheté en 1965 le château en ruine de Castelnaud, devenu depuis un des hauts lieux du tourisme en Dordogne.

Polytechnicien, il a hérité de sa famille du château de Marqueyssac, dans le Périgord et crée en 1995 sa société "Kléber Rossillon SARL", spécialisée dans le secteur d'activité de la gestion des sites et monuments historiques et des attractions touristiques similaires. Elle gère aujourd’hui 7 sites dont le dernier en date est la caverne du pont d'Arc.

En 2014, le chiffre d'affaire réalisé par sa société s’élevait à 4 307 700,00 €.

Sources : Lefigaro.fr / francebleu.fr / Société.com / LeJDD.fr

RIFIFI À LA CAVERNE DU PONT D'ARC !
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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 10:32

Six ans et demi après sa fermeture pour rénovation, le nouveau musée de l'Homme sera inauguré jeudi 15 octobre par François Hollande. Le public pourra le découvrir gratuitement pendant trois jours, de samedi à lundi.
Le musée s'appuie sur ses collections de préhistoire et d'anthropologie, auxquels s'ajoutent des objets d'ethnologie récemment acquis ou provenant notamment de donations. «Je suis sur un petit nuage. C'est très émouvant de voir ce musée rouvrir», déclare Evelyne Heyer, commissaire générale de la Galerie de l'Homme, le parcours permanent du musée qui se déploie sur 2.500 m². «J'ai fait la grève au début des années 2000 pour qu'il continue d'exister mais à l'époque peu de gens y croyaient», ajoute cette anthropo-généticienne.
Plus de 96 millions d'euros ont été investis au total par l'Etat pour permettre à ce musée ouvert en 1938 de rentrer de plain-pied dans le XXIe siècle. Le projet scientifique a été totalement repensé. La galerie permanente s'articule autour de trois questions fondamentales «Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? mais aussi Où allons-nous ?».

«L'homme fait partie du buissonnement du vivant. En termes biologiques, il n'est pas plus évolué que les autres» espèces, indique Evelyne Heyer. Dans l'«abri des ancêtres», plongé dans le noir, le visiteur se confronte à ses origines : il se retrouve face au célèbre crâne de Cro-Magnon dit du «vieillard». Cet Homo Sapiens, datant d'environ 28.000 ans, a été retrouvé en 1868 en Dordogne.
A ses côtés, le crâne de «la Dame de Cavillon», teinté d'ocre rouge et recouvert de coquillages. Il y a aussi les cousins : les hommes de Néandertal, représentés notamment par l'Homme de la Ferrassie, le site où il a été découvert en Dordogne. Plus loin on découvre la trousse à outils de la préhistoire: des instruments pour couper, inciser, rainurer, gratter... La «salle des Trésors», maintenue dans la pénombre, abrite la Vénus de Lespugue, une petite statuette aux formes généreuses réalisée en ivoire de mammouth il y a environ 23.000 ans. Mais il y a aussi la toute petite «Vénus impudique» au sexe marqué par le sculpteur.
Le musée insiste sur la diversité humaine. Au cœur de la galerie de l'Homme, une structure de 11 mètres de haut sur 19 mètres de long présente une envolée de 90 bustes en bronze et en plâtre réalisés au XIXe siècle par des scientifiques à partir de moulages sur des populations autochtones d'Amérique, d'Afrique ou d'Asie.
La richesse des langues (7.000 recensées sur la planète) est évoquée de façon ludique, chacun étant inviter à tirer sur une langue pour l'entendre. Tout au long du parcours, les scientifiques du musée ont eu à cœur de replacer l'Homme dans son environnement. «L'Homme a commencé à avoir un impact sur la planète à partir du Néolithique lorsqu'il se met à domestiquer la nature», relève Evelyne Heyer. «Il y a eu une explosion démographique et les maladies sont apparues.»

Le parcours se termine par une interrogation sur le devenir de l'Homme : surexploitation des ressources, biodiversité menacée, «homme augmenté» grâce aux technologies.

«La visite permet de réaliser que nous ne sommes qu'une espèce parmi beaucoup d'autres. Que nous sommes le fruit d'une longue histoire compliquée. Et que nous sommes peut-être en train de mettre à mal le résultat de cette histoire. Il faut qu'on apprenne à redevenir modeste», résume Bruno David, président du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), qui chapeaute le musée de l'Homme.

Source : leparisien.fr

Dernière mise en place avant la réouverture

Dernière mise en place avant la réouverture

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