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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 14:28

 

Une équipe vient d'annoncer la découverte de ce qui serait la plus ancienne gravure au monde. Daté de 500 000 ans, quelques lignes gravées en zigzag sur une coquille seraient l'oeuvre de l'homme de Java.

Bien sûr, il y a comme une impression de déjà vu. Même dessin, et même scientifique. Il y a plusieurs années, le préhistorien Francesco d’Errico, du laboratoire Pacea à Bordeaux, participait à la découverte de ce qui était alors le plus ancien motif de main d’homme. Gravé dans un petit morceau d’ocre rouge de la grotte de Blombos en Afrique du sud (des croisillons, notamment, et d'autres motifs). Aujourd’hui, il est appelé en renfort pour analyser ceux gravés sur une coquille provenant de Trinil sur l’île de Java, en Indonésie.

Mais il y a une énorme différence : la date. La première découverte datait d’environ 100 0000 ans et pouvait être raisonnablement attribuée à des populations physiquement très proches de nous, les hommes modernes. Ici, c’est complètement différent. Le dessin, un zigzag tracé d'une main pluôt sûre, est tracé sur un coquillage encore un petit peu maculé de la terre où il se trouvait. Cette terre date de bien après, à peu près 500 000 ans. Pour la datation, les chercheurs ont utilisé des méthodes éprouvées (l'une basée sur l’argon) pour ces périodes.

Or à cette époque, à Java, on ne connaît guère qu’un hominidé qui croise dans les parages. C’est l’homme de Java ou le Pithécanthrope, qu’aujourd’hui les paléoanthropologues appellent Homo erectus. Il s’agit d’une très vaste famille regroupant des fossiles de l’Afrique à l’Asie couvrant plus d’un million d’années de l’évolution humaine, période d’un accroissement du cerveau sans précédent et de l’utilisation des premiers outils en pierre.

sn-clamshellH                                                   La coquille avec les lignes gravées


Pour bien comprendre ce qui se joue ici, il faut se placer quelques mois en arrière, quand une équipe internationale à laquelle participait encore une fois Francesco D’Errico, a annoncé la découverte d'une sorte de quadrillage dans une grotte de Gibraltar, à une époque et dans une zone que les néandertaliens fréquentaient. Or penser ces derniers capables d’utiliser des symboles est loin d’aller de soi pour nombre de préhistoriens. Savoir s’ils enterraient leurs morts ou portaient des ornements est toujours l’objet de débats intenses, certains n’y voyant que l’influence des hommes modernes, arrivés en Europe à peu près en même temps que les néandertaliens s’y éteignaient. La découverte de Gibraltar, date de 39 000 ans, soit précisément cette époque : elle n’a donc probablement pas changé les lignes de front du débat.

La mise au jour de ce dessin par l’homme de Java, bien plus ancien est franchement révolutionnaire. Mais tout le monde n’est pas prêt à l’accepter. Il va donc falloir que la découverte soit inattaquable.

Or elle a un point faible. La mise au jour de ce coquillage est ancienne. Elle date de la fin du XIXe siècle. Elle est justement l’œuvre du découvreur de l’homme de Java, le médecin néerlandais Eugène Dubois. Or les fouilles à cette époque étaient loin de remplir les mêmes critères de rigueur scientifique qu’aujourd’hui. En plus d’un siècle, il a pu se passer beaucoup de choses. Y compris la fabrication d’un faux (des exemples existent).

Pour répondre à ces critiques, les auteurs se basent, comme souvent pour ce genre de découverte, sur une analyse au microscope très précise. D’abord, quelque chose a doucement usé le coquillage après la gravure. Et ce quelque chose, c’est vraisemblablement la terre où il se trouvait. Ensuite, la gravure en elle-même n’est pas fraîche.

Enfin, il manque certaines portions du zigzag, alors que son auteur l’a visiblement tracé d’une traite, sans lever son outil. Ce qui s’explique si le coquillage était frais. Car alors, il est recouvert d’une couche brune qui colore le dessus des coquillages (appelée périostracum). Celle-ci finit par disparaître après la mort de l’animal. Au cours du tracé, l’auteur a appuyé plus ou moins fort. Parfois, il a traversé complètement le périostracum, gravant les couches plus profondes du coquillage, parfois non. Une fois le périostracum disparu, seuls sont restées les portions de traits les plus fortes. Un trait dans le périostracum était en blanc sur fond brun et devait se voir particulièrement.

D'autres préhistoriens argueront qu'à cette époque, un hominidé qui sait fabriquer des bifaces, et faire du feu, est bien capable de tels comportements. Que des comportements à caractère symbolique avaient été notés ça et là pour des époques aussi anciennes. Reste que si la découverte est confirmée, ce serait effectivement une première.

nature détail                                     Représentation et détails de la gravure

Sources : archeo.blog.lemonde.fr / Nature

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 13:47

 

Une fouille programmée organisée durant l'été 2014 a permis de découvrir une statuette paléolithique sur une parcelle appartenant à Amiens Métropole, située au sud ouest d'Amiens. La statuette a été mise au jour par Clément Paris, préhistorien.

Rarissime, inattendu, les superlatifs manquent », s’enthousiasme Pascal Depaepe, le directeur interrégional de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP). Une Vénus datant de 23 000 ans avant Jésus-Christ a été découverte au mois de juillet dans le quartier Renancourt d’Amiens dans le cadre d’un chantier de fouilles mené par le service régional de l’archéologie, l’INRAP et le service d’archéologie préventive d’Amiens métropole. Au cours de cette période glaciaire, la Picardie est sous la neige. «  Je n’avais jamais imaginé une découverte de ce genre dans la région  », ajoute Pascal Depaepe.

«  Il n’existe en France que 15 statuettes féminines de cette époque. Elles proviennent du Sud-Ouest  », explique Clément Paris, l’archéologue qui a mis au jour cette statuette de 11 cm à 4 mètres du sol dans ce qui était un campement d’hommes de Cro-Magnon au début du paléolithique. «  Ils ont dû profiter d’une micro période d’amélioration du climat pour remonter vers le Nord, avance Clément Paris. Ces chasseurs se déplaçaient sur de très longues distances. Les silex, les parures trouvés sur les chantiers de fouilles du Sud-Ouest montrent qu’ils parcouraient 200 à 300 km ».

Taillée dans le calcaire, la Vénus de Renancourt a été trouvée dans un état très fragmenté. «  Cassée à cause du gel  », elle a été trouvée en 19 morceaux. Mais sa poitrine opulente et ses fesses projetées en arrière ont tout de suite tapé dans l’œil du jeune archéologue. Ce genre de représentation féminine est connu en Europe, jusqu’en Sibérie occidentale. «  Nous n’en connaissons pas en Afrique ou en Asie qui étaient pourtant peuplées  », glisse Pascal Depaepe. Une certaine unité stylistique se dégage de toutes ces Vénus (244 au total dont la plus ancienne, trouvée en Allemagne, date de 35 000 avant Jésus-Christ) : les attributs sexuels sont très prononcés alors que la tête est simplement stylisée. « La tête de la Vénus de Renancourt est une simple sphère et ses bras sont à peine esquissés  », note Clément Paris. Leur signification reste un mystère : œuvre d’art, parure, symbole de la fécondité.

Présentée à la presse jeudi 27 novembre, la Vénus de Renancourt sera étudiée sous toutes les coutures pendant plusieurs mois encore. Avant d’intégrer les collections du musée de Picardie à Amiens. «  Je sais déjà où la mettre  », sourit Noël Mahéo, le conservateur chargé des collections préhistoriques. «  Elle fera partie des 30 pièces que l’on ne peut voir qu’à Amiens  », insiste Sabine Cazenave, la directrice du musée d’Amiens. La Vénus de Renancourt est déjà une star.

La-Venus-de-Renancourt.jpg                                              La vénus de Renancourt 


Source : Le courrier Picard

Crédit Photo : Stéphane Lancelot, INRAP

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30 octobre 2014 4 30 /10 /octobre /2014 15:08

 

Jean-Jacques Hublin est professeur invité au Collège de France pour un cycle de conférences un cycle pluriannuel de conférences.

Retrouvez, ici, la vidéo de sa leçon inaugurale "Biologie de la culture" et celle, ici, de son premier cours intitulé "L'émergence du genre Homo".

J.J.Hublin.jpg

Jean-Jacques Hublin est paléoanthropologue, auteur de nombreux travaux sur l’évolution des néandertaliens et sur les origines africaines des hommes modernes.

Il a joué un rôle pionnier dans le développement de la paléoanthropologie virtuelle, qui fait largement appel aux techniques de l’imagerie médicale et industrielle et à l’informatique pour reconstituer et analyser les restes fossiles. Il s’est aussi intéressé à l’évolution des rythmes de croissance et au développement cérébral chez les hominidés ainsi qu’à l’histoire de sa discipline.

Après une carrière de chercheur au Centre national de recherche scientifique, Jean-Jacques Hublin à été nommé professeur à l’université de Bordeaux 1 (1999). Il est depuis 2004 professeur à l’Institut Max Planck d’Anthropologie Evolutionnaire de Leipzig (Allemagne) où il a créé le Département d’Évolution humaine. Il a enseigné à l’Université de Californie à Berkeley (1992), à l’Université d’Harvard (1997) et à l’Université de Stanford (1999 et 2011). Depuis 2010, il dispense régulièrement des cours à l’Université de Leiden (Pays-Bas). En 2011, il a été choisi pour être le premier Président de la Société européenne pour l’étude de l’évolution humaine (ESHE) nouvellement fondée.

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 15:33

 

Une équipe internationale dirigée par le généticien Svante Paabo, du Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology à Leipzig en Allemagne, vient de séquencer le génome d'un Homme moderne qui vivait il y a 45 000 ans en Sibérie.

Cette nouvelle recherche a été menée sur un os découvert par hasard, en 2008, sur les rives de la rivière Irtych, près de Ust'-Ichim en Sibérie occidentale. Ce fémur gauche ayant appartenu à un individu de sexe masculin est vieux de 45 000 ans, selon la datation au carbone 14.

L'étude d'une partie médiane "relativement complète" de l'os a permis d'apprendre que son propriétaire appartenait à une population proche des ancêtres des hommes d'aujourd'hui, non-africains. Svante Pääbo a montré qu'une petite partie du génome de l'homme d'aujourd'hui provient des Néandertaliens, nos plus proches cousins apparus il y a environ 400 000 ans et qui se sont éteints il y a 30 000 ans.

Le génome de l'individu d'Ust'-Ishim comporte un pourcentage de gènes provenant de l'homme de Néandertal légèrement supérieur aux hommes d'aujourd'hui : environ 2,3% (contre 1,7% à 2,1% pour les populations actuelles d'Asie de l'Est et 1,6% à 1,8% pour les Européens). Mais son génome contient des segments d'ADN néandertaliens en moyenne trois fois plus longs que ceux d'humains contemporains. Cela tendrait à montrer que la rencontre entre Néandertaliens et Homo sapiens remonterait seulement entre 232 et 430 générations avant l'existence de l'individu d'Ust'-Ishim. Cela correspond à peu près à la période majeure de l'expansion de l'Homme moderne hors d'Afrique et du Proche-Orient.

Les nouvelles données génétiques obtenues indiquent que le croisement entre les hommes de Néandertal et l'Homme moderne s'est produit il y a 45 000 ans, probablement quand les premiers Homo sapiens ont quitté l'Afrique et rencontré les hommes de Néandertal au Proche-Orient, avant de se répandre en Eurasie.

Des données plus précises que les estimations qui couraient jusqu'à maintenant. Les scientifiques considéraient, en effet, que le transfert génétique avait dû se produire entre 37 000 et 86 000 ans.

Source utilisée : Francetvinfo.fr

 

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24 octobre 2014 5 24 /10 /octobre /2014 14:37

 

Le musée d'anthropologie de la Préhistoire, à Monaco, présente à partir d'aujourd'hui le squelette d'un mammouth laineux de Sibérie. Cette pièce splendide agée de 31 000 ans rejoint la collection permanente du musée dans la galerie Albert Ier.

Steppa-Monaco.jpg

Source : Francetvinfo

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 12:29

 

Des scientifiques viennent de dater avec précision les peintures trouvées dans la région de Maros sur les parois des sites préhistoriques de Sulawesi, à l'est de Bornéo.

Les scientifiques ont déterminé l'âge des peintures en mesurant le rapport des isotopes d’uranium et de thorium dans de petites excroissances en "pop-corn" qui se sont formées sur les images et sont semblable à des stalactites. Quatorze échantillons ont été prélevés pour les analyses. En utilisant cette méthode de haute précision, connue sous le nom de U-séries, l’âge des peintures est établi à 39.900 ans pour la plus ancienne et 17.400 ans pour les plus récentes.

Pour mémoire, les plus anciennes peintures en Europe sont celles de la grotte ibérique d'El Castillo, et leur âge est d'environ 40.800 ans.

Pour Anthony Dosseto de l’université Wollongong en Australie, co-auteur de l’étude "L’art rupestre aurait émergé de façon indépendante et à la même époque en Europe et en Asie du sud-est. Il semble qu’il ait été largement pratiqué par les premiers hommes modernes qui ont quitté l’Afrique des milliers d’années plus tôt. Si c'est le cas, alors l'art rupestre pourrait avoir des origines beaucoup plus profondes... l'art des cavernes est l'un des premiers indicateurs de la capacité d'abstraction de l'esprit, le début de l'être humain tel que nous le connaissons. Désormais, les Européens ne peuvent plus revendiquer d'avoir été les premiers à développer un esprit d'abstraction. Ils doivent partager cela au moins avec les premiers habitants d'Indonésie".

Il y a plus de 90 sites d'art rupestre dans la région de Maros, selon Muhammad Ramli et Budianto Hakim, deux chercheurs indonésien qui co-signent l’étude. Nombre d'entre eux sont ornés de peintures ou de pochoirs pouvant avoir des dizaines de milliers d’années et qui sont très peu étudiés. Des mesures de protection de ces oeuvres primitives sont en cours et les sites de Sulawesi sont candidats à l’inscription au patrimoine mondial de l'Uesco.

 

 

 

Source : Scienceset avenir.fr
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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 10:36

 

Au paléolothique, l'ancêtre du pigeon sauvage était une espèce d'habitats rocheux qui avait pour habitude de se nicher à l'entrée des grottes et sur les corniches des falaises. Une étude internationale montre que l'homme de Néandertal a exploité à Gibraltar ces volatiles comme nourriture sur une période de plus 40 000 ans.

Des paléontologues ont passé au crible la Grotte de Gorham, située dans une falaise escarpée faisant face à la Méditerranée, où se sont abrités de nombreux groupes de Néandertaliens, puis des humains modernes, voici 67.000 à 28.000 ans. Au total, ils ont recensé pour cette période plus de 17.000 os de pigeon de roche, l'ancêtre sauvage de notre pigeon biset domestique (Columba livia), répartis sur vingt sites d'occupation (19 néandertaliens, 1 humain moderne) dans la grotte. "Nous avons trouvé des preuves d'intervention humaine sur ces ossements de pigeon dans onze sites néandertaliens" de même que pour celui occupé par les humains modernes (Homo sapiens). La proportion d'os portant des entailles pratiquées à l'aide d'outils est relativement faible mais les chercheurs relèvent que "la taille de ces proies ne rend pas nécessaire l'utilisation de tels outils pour les consommer".
"Après avoir écorché ou plumé l'oiseau, l'usage des mains et des dents serait le meilleur moyen de détacher la viande et le gras des os. Pour preuve, des traces de dents ont été observées sur certains os de pigeon" (une quinzaine), écrivent-ils dans leur étude, publiée par la revue Nature - Scientific Reports. Dans plus de 10% des cas, les os présentent également des signes de brûlure et/ou de cuisson.
"Nos résultats démontrent sans aucun doute que les Néandertals, et plus tard les humains modernes, consommaient des pigeons de roche", un phénomène qui n'est pas un cas isolé et qui s'est prolongé sur une période très longue, affirment les auteurs. Les Néandertaliens qui s'abritaient dans la grotte auraient ainsi pu aisément profiter de la présence de pigeons nichant dans la falaise ou au creux des rochers pour les capturer à la main, estiment-ils.
Le pigeon sauvage aurait donc constitué "une source stable de nourriture dans l'environnement rocailleux de Gibraltar, mais aussi probablement dans de nombreuses autres régions peuplées par l'Homme de Néandertal".

srep05971-f2.jpg

                      Traces de dents sur les os retrouvés dans la grotte de Gorham

Sources : Nature.com / AFP

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6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 12:41

 

Selon un article publié début août dans PNAS, l'appartenance de l'homme de Florès à une espèce à part entière fait à nouveau débat. Une nouvelle anlyse des fragments découverts en 2003, révèle des indices de mongolisme, ainsi qu’une sous-estimation de sa taille.

Les nouveaux calculs indiquent aussi que le crâne de l’homme de Florès aurait une contenance 16 % plus importante que celle calculée auparavant. Un des auteurs de l’étude parue dans les Comptes rendus de l’académie américaine des sciences (PNAS) et professeur de génétique à l’Université de Pennsylvanie, Robert Eckhardt, explique que « cette différence est importante car elle situe la taille du cerveau dans celle d’humains modernes qui sont trisomiques et vivent dans la même région ».

Les nouveaux calculs de la taille de l’homme de Florès (1,26 m au lieu d’environ un mètre) indiquent des tibias plus courts correspondants à ceux de personnes aujourd’hui diagnostiquées comme atteintes de trisomie 21, selon les chercheurs. Une asymétrie cranio-faciale typique de la trisomie a également été constatée.

Pour Robert Eckhardt, si les traits anatomiques de l’homme de Florès sont assez inhabituels, « ils ne sont pas pour autant uniques et aussi rares pour en conclure qu’il s’agit d’une nouvelle espèce d’hominidé ».

A suivre...

crane-de-l-homme-de-flores.jpg                                           Crâne de l'homme de Florès


Sources : Lemonde.fr / Lacroix.fr

Crédit image : Reuteurs

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 14:23

 

Ce samedi, à partir de 20 h 30, aura lieu une conférence : «De l'origine de l'Homme à l'observation du ciel étoilé», dans le cadre de la grande Fête de l'astronomie et de la Réserve internationale de ciel étoilé du pic du Midi. En partenariat avec l'Association française d'astronomie et le pays des Nestes, l'espace préhistoire de Labastide et l'association Arts, Sciences et Techniques proposent une conférence tout public sur l'origine de l'Homme, suivie d'une observation du ciel et des étoiles.

La conférence sera animée par Guillaume Fleury (paléontologue au Muséum de Toulouse et chargé de cours d'anthropologie à l'université de Toulouse III) et Camille Bourdier (maître de conférences en art préhistorique à l'université de Toulouse II-Jean-Jaurès, laboratoire Traces, UMR 5608).

Elle aura lieu à l'intérieur de la grotte blanche ou sous son magnifique porche, si la météo le permet.

Une observation avec lunette astronomique sera proposée suite à la conférence avec l'association Lumière et Astronomie de Laloubère.

Cette manifestation est soutenue par le conseil général des Hautes-Pyrénées.

Renseignements au 05.62.49.14.03

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 10:41

 

fete-de-la-prehistoire.pngA l'occasion de la grande fête de la préhistoire qui aura lieu ce week-end à la Chapelle aux Saints, Pedro LIMA présentera son dernier ouvrage consacré à la grotte Chauvet-Pont d'Arc : Le premier chef-d'oeuvre de l'humanité révélé par la 3D, ainsi que le précédent, Les Métamorphoses de Lascaux, parus tous deux aux Editions Synops.

Des tables rondes auront également lieu le 3/08.

Dimanche – 11h : l’homme est-il un grand singe politique ? débat animé par Pascal PICQ maître de conférences à la chaire de paléo-anthropologie et préhistoire du Collège de France

Avec Gérard LAVASTROU, Sophie MARVAUD, Olivier MERLE, Pascal SEMONSUT.

Dimanche – 15h30 : "stratégies de chasse des chasseurs-cueilleurs nomades du Paléolithique" débat animé par Marylène PATOU MATHIS, directrice de recherche au CNRS, département Préhistoire du Muséum National d’Histoire Naturelle

Avec Bernard BOUFFIER, Pr Henry DE LUMLEY, Laure FONTANA, Patrick JOQUEL.

Outre Pedro Lima, seront présents :

Bernard & Marie-Christine ALUNNI - Association Racines - Marc AZEMA - Henriette CHARDAK - Olivier DEGORCE - Clara DELPAS - Henry De LUMLEY - Jean-Baptiste DE PANAFIEU - Gilles FAU - Laure FONTANA - Amandine GEERS - Jean-Pierre GIRAUD - Lamys HACHEM - Bernard HENRIETTE - Patrick JOQUEL - Frédéric LE HECH - Pascale LEROY - Michel LORBLANCHET - Eléna MAN ESTIER - Marcel MARSAL - Sophie MARVAUD - Patrick PAILLET - Marylène PATOU MATHIS - Olivier MERLE - Pascal PICQ - Michel PIQUEMAL - Jean Michel PORTIER - Pascal SEMONSUT - Christophe VIGERIE - Muriel ZURCHE.

Enfin, vous pourrez assister au championnat européen de tir à l'arc préhistorique et au championnat européen de tir au propulseur.

Entrée libre.

Tél : 05 55 91 18 00


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